Carnation : Légèrement bronzé. Taille : 1m92 Corpulence : Grand et musclé. Cheveux : Mi-long, parfois attaché en queue de cheval courte. Châtain foncé. Yeux : Noisette virant au noir. Signe(s) distinctif(s) : Porte toujours des favoris, fait sonner une clochette en entrant dans chaque bâtiment qu'il veut visiter. Dix cicatrices en forme de griffure dans le dos.
Avez-vous déjà été dans la Tour ? : Je pense que je connais plus personnellement la plupart des pierres du hall que les habitants près de chez moi. Quel alignement avez-vous choisi ? : Lux Avez-vous choisi votre classe ? : Rogue, 10 ème palier.
pas pudique
imprévisible
charmeur
franc
soigné
élégant
très adaptable
fourbe
adroit
vantard
hautain
gentlemen
Histoire : Ne vous attendez pas à rire a plein poumons en lisant ma vie, car aussi courte et étrange qu’elle soit, elle n’a rien de bien héroïque. Je suis Hector Stanislas Corbett dit Target et je suis né un 12 septembre alors qu’il pleuvait des cordes. Mes parents avaient passé la journée dans les champs malgré leur fortune non-négligeable et alors que ma mère se rentrait paisiblement, elle fut assaillie de coups sauvages. Déjà dans son ventre, j’étais un vil manant qui commençait déjà à faire les quatre cents coups, si j’ose dise avec humour. L’accouchement ne fut pas de tout repos, car nous étions loin de la ville la plus proche, mais l’argent amenant l’intérêt, trouver une infirmée ou un médecin et les faire venir rapidement était un jeu d’enfant. Je venais donc au monde au beau milieu de la cuisine, ma tignasse sombre et ma peau légèrement halée. Je pense que si mes parents n’avaient pas eu quelque lointain ancêtres latins, ma peau aurait amené une monumentale dispute dans leur couple. Après avoir vu le monde de mes grands yeux noisette, je crois que mes parents n’ont pas voulu me couver. Il fallait avouer qu’avec la richesse et le travail, ils n’avaient pas vraiment le temps de s’occuper de moi. Alors j’ai erré comme un enfant perdu en faisant mes marques dans cette immense maison des années durant. Ils me nourrissaient, me surveillaient parfois, mais l’amour n’était pas au rendez-vous. Je devais apprendre à être autonome bien plus tôt que pas mal de gosse de mon âge, mais avais-je le choix ? Ce fut à ce moment, quand j’étais encore libre de mes mouvements et de mon libre-arbitre d’enfant que je prenais goût à l’escrime. Enfin jusqu’à ce que mon père me confisque ma fidèle épée de bois sans aucune sympathie. Dur d’être un enfant même dans un palace de bois et d’argent.
Alors que cette épée de bois m’avait été retirée par le passé, j’avais maintenant une véritable lame entre les mains. Aussi tranchante qu’agressive, je l’utilisais avec une minutie sans égale et donnais tout ce que j’avais pour montrer à ce père distant et quelque peu froid que je n’étais pas simplement là pour dilapider l’argent qu’il allait me donner peut-être un jour. Traverser la Cornouille, passer mes journées à aider ma mère, la plus paysanne des bourgeoises, ce n’était pas parfait, mais c’était mon existence. En voyant le ventre de ma mère grossir au fil des mois, je pensais que quelqu’un reprendrait ma place au sein du salon de son innocence et de son insouciance, mais hélas ce ne fut pas le cas. Alors que l’accouchement et tout ce que cela aurait pu amener approcher de son échéance, il fallut qu’une fausse-couche vienne briser la magie. Et comme si cela n’avait pas été suffisant, en plus de voir ma mère pleurer à s’en tuer de cette perte, je subissais également la colère de mon père. Cette déception de ne pas avoir de progéniture autre que moi avait sans doute accru sa frustration et il avait trouvé une bonne cible : son fils. J’avais bien des envies de partie d’ici, d’affronter ce père arrogant et toujours si dur avec moi, mais une femme avait besoin de moi, ma mère avait besoin de son enfant devenu grand. Je restais en prenait sur moi et en continuant de traverser les champs avec ma génitrice, qui bien sûr peinait à toutes les tâches du quotidien. Je crois que travailler pour deux n’était pas des plus simple, mais au moins je lui évitais de prendre elle aussi des injures de celui qui était mon père.
Alors que la Tour avait été connue de tous, nous apprenions cela bien tardivement, autant parce que l’esprit de mon père était aussi fermé qu’une prison et également à cause de la distance de notre maison par rapport aux villes. Nous étions donc mis au courant par le biais de bien des habitants de la ville la plus proche et comprenions avec stupeur que rien ni personne ne pourrait en venir à bout. J’osais sortir pour voir au beau milieu du paysage, cet immense édifice des plus répugnants qui brisait la vue que nous avions avant. Au moins, elle avait eu le mérite de pousser mes parents à rester en intérieur, à se retrouver bien malgré eux. La preuve qu’un mal vaut un bien, n’est-ce pas. Il ne se passait pas un jour sans que je ne pense à ce qu’il pouvait bien y avoir au sein de ce bâtiment divin et dont personne ne savait les secrets. Je savais qu’une entité nous jugeait de là-haut et que son tribunal était au sein des murs de la Tour. Je n’avais pas un seul instant une idée sur ce qu’elle pouvait contenir, mais personne n’avait pu me juger et maintenant que j’étais un homme bien sûr de ses moyens, vivant encore hélas chez ses parents, je devais y aller. Il restait à savoir comment et surtout pourquoi. J’apprenais par les informations télévisées que le peu de personnes ayant réussi à s’y engouffrer après sa longue fermeture avait été bien médiocre. Peu avait réussi à atteindre ses hautes sphères ou ses profondeurs. Hum, je me demandais bien ce que mon périple allait donner, mais je devais y pénétrer pour prouver à cet homme que je méritais la richesse qu’il allait me devoir à sa mort, mais aussi l’amour qu’il ne m’avait pas donné. Après tout ni mon père ni ma mère n’avait été appelé et quand je fus concerné, je n’hésitais pas. Rien ni personne ne savait ce que cachait la Tour du Néant ni la raison de sa présence, mais je voulais en avoir le cœur net que la mort m’attende ou non dans ses profondeurs.
À mon plan grand étonnement, je ne périssais pas un seul instant dans la Tour bien au contraire. J’en triomphais à chaque fois pour en devenir plus fort, plus rapide, mais rien ne me guidait véritablement mis à part cette envie de devenir l’enfant qu’il avait mérité ou voulu en tout cas. La Tour avait emporté plusieurs hommes qui m’avaient accompagné sans savoir plus que moi ce qui les attendait au bout du chemin. Je revenais régulièrement chez mes parents afin de voir ce qu’ils devenaient, mais aussi ce qu’ils pensaient de mon attitude. Je crois que je me préoccupais encore de leur avis même après avoir quitté leur maison, leur confiance et avoir eu mon propre chez moi. Je me lançais la promesse de ne pas laisser un allié périr devant mes yeux même si je connaissais la vérité sur tout ce que pouvait cacher la Tour du Néant, en bon Lux que j’étais. J’étais un rescapé de la lumière, ironique quand on savait que j’étais un séducteur au grand cœur. Même après déjà bien des années à arpenter les couloirs de cet édifice tant de mystère restaient en suspens. Au moins, avec mon métier de professeur d’escrime, moyen et courage ne manquait pas. Il fallait mettre fin à ce règne de terreur du Juge, mais aussi fin à cette Tour de malheur. Je ne comptais pas le nombre d’innocents qui avait pu mourir en y entrant sans jamais pouvoir prévenir leur famille. S’il fallait que j’y passe mon existence, soit, je n’allais pas hésiter, mais j’allais faire tout pour détruire cette immondice pierre par pierre s’il le fallait.
Pseudonyme : Skin Prénom : James Âge : 23 ans Commentaire : Good question. Code du règlement : Code validé.
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